Coronavirus: Israel imposes new restrictions, but scaled back

Measures to contain the coronavirus epidemic should be stepped up, but not as much as hoped by part of the population in Israel.

REUTERS / Ammar Awad /

Text by: RFI Follow

3 min

This weekend, the number of deaths tripled and Israel passed the 1,000 dead mark.

Yediot Arohonot, the most widely read newspaper in the country, severely judges the management of the epidemic by the political class.

However, strict measures will be put in place, but not containment.

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Avec notre correspondant à Jérusalem,

Michel Paul

La Une du quotidien

Yediot Arahonot

noircit des noms des victimes du Covid-19 et ce chiffre : « 

1 000

 » inscrit en gros, noir sur blanc. Un cap symbolique fort dans le pays qui avait pourtant pris

la menace au sérieux

dès ses débuts.

Le confinement était pourtant prévu ce dimanche encore pour une dizaine de localités dites rouges. Il s’est transformé pendant la nuit comme par magie en simple couvre-feu nocturne dans quelque 40 agglomérations ou quartiers. De 19 h à 5 h du matin, les habitants de ces localités ne pourront pas s’éloigner à plus de 500 mètres de leur domicile. Les rassemblements de plus de 10 personnes en espace fermé seront interdits et pas plus de 20 personnes à ciel ouvert. Surtout, les établissements scolaires fermeront leurs portes. La liste de ces localités sera publiée dans la journée.

Ce jeudi, le gouvernement doit prendre de nouvelles décisions en prévision des fêtes juives dans une dizaine de jours et aussi pour les prières musulmanes sur l’esplanade des mosquées.

Bras de fer perdu face aux ultra-orthodoxes

Ce revirement arrive alors qu’un véritable bras de fer était engagé entre le Premier ministre israélien et les partis ultra-orthodoxes. Benyamin Netanyahu a tout simplement cédé, estiment ce matin la plupart des commentateurs.

« 

La politique l’a emporté sur le bien du public

 », ajoute un éditorialiste. Et notamment les pressions des dirigeants ultra-orthodoxes pour qui un confinement de leurs localités étaient une sorte de châtiment injuste. Ils avaient d’ailleurs indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention d’accepter une telle décision.

Ce lundi matin, dans les villes ultra-orthodoxes, notamment la plus grande, Bnei Braq, on parle de cadeau du ciel. Le chef de l’opposition Yair Lapid affirme, lui, que le gouvernement israélien n’est pas seulement déconnecté mais qu'il est aussi dangereux. Pour l’ancien ministre Avigdor Liebermann, Netanyahu ne craint pas Dieu, mais redoute ses représentants à la Knesset.

À lire aussi : Coronavirus en Israël et en Cisjordanie: la gestion complexe d'une deuxième vague

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