"Nous n'avons rien à ajouter", s'était contenté de déclarer Facebook le 4 novembre dernier après avoir annoncé qu'il avait suspendu des comptes Instagram et Facebook français pour "comportement inauthentique coordonné", une première. Trois semaines plus tard, l'enquête du réseau social ensemble avoir avancé. Le Monde publie mercredi le rapport of the expert de la société DFR Lab, avec la source Facebook travaille sur ce genre de cas. On y découvre plus de précisions sur les contenus partagés par les comptes français supprimés par Facebook.

Un peu plus de quinze comptes concernés. D'après le rapport, sur les 115 comptes Facebook et Instagram supprimés, six pages Facebook et a dizaine de comptes Instagram publisher des messages en français. "Tous formaient un seul et unique réseau, piloté par unou plusieurs individus, Ils brassaient des thèmes variés, corn beaucoup abordaient, à intervalles réguliers, the questions sociales ou politiques", écrit Le Monde . Parmi eux, certain titulaires de comptes se faisaient passer pour femmes noires ou publiaient des messages liés a la moda musulmane. Coté politiques, "aucun autre homme ou femme politique français n'a été autant mentionné dans les publications qu'Emmanuel Macron", indique le rapport alors que cinq des comptes Instagram postaient des messages hostiles au président.

135,000 abonnés à ces comptes. Même si la société d'analyze n'a pas pu accéder à l'intégralité des publication des comptes Facebook et Instagram concernés, all a régé certains messages avec le hashtag # macrondégage et découvert de nombreux mèmes, du nom de ces images virales publiées sur les forums et les réseaux sociaux. "Mac en nous sommes dans la merde jusqu'au cou", était-il écrit sur l'un d 'eux. La portée de cette campagne est cependant restée limitée, d'après le DFR Lab. La totalité des comptes supprimés par Facebook n'avaient "que" 135,000 abonnés alors que les précédentes campagnes repérées par Facebook Touchaient généralement plus d'un de million de personnes, aux budget et al notamment. Il est cependant difficile de connaître le nombre de personnes qui ont été exposées à ces publications, Facebook se refuse à communiquer ce cipher.

D'après le rapport, cette attaque pourrait avoir été gérée par l'IRA, l'officine rousse responsable des campagnes sur le réseaux sociaux lors des élections américaines. Facebook devrait communiquer prochainement les informations dont il dispose aux authorité françaises, précise Le Monde .