• Deux ans après avoir nagé avec les requins les plus dangereux du monde, les aventuriers de Lord of the ocean ont cette fois choisi la France.
  • Les quatre jeunes plongeurs ont suivi les traces du requin peau bleue, du requin-taupe mais aussi du rare requin hâ.
  • Les plongées ont été longues pour apercevoir ces grands poissons qui sont de moins en moins nombreux au large des côtes françaises, notamment en raison de la surpêche.

L’eau était moins chaude, moins translucide aussi. L’attente, elle, était beaucoup plus longue. Après avoir nagé dans les mers des Caraïbes aux côtés des requins les plus dangereux du monde, les quatre jeunes aventuriers de Lords of the ocean (les seigneurs des océans) ont plongé au large des côtes françaises. Engagée dans la défense de ces grands poissons que le cinéma a souvent dépeint comme dangereux, la petite troupe s’était fait remarquer par la diffusion de ses premiers films. Leur volonté commune ? « Changer l’image dangereuse des requins » en nageant à leurs côtés, bien souvent en apnée et en toute tranquillité. Et surtout sans cage et sans appât. « 99 % du temps, le requin, il ne nage pas la gueule ouverte. Mais c’est toujours cette image que l’on voit », expliquait Jérôme Bourdillon lors de la première escapade. Le premier épisode de cette seconde saison est disponible depuis dimanche, sur leur page YouTube.

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Auréolée de plusieurs prix au festival du film d’aventure de La Rochelle, la première saison de Lords of the ocean avait atteint son objectif. Faire parler des requins en bien et rappeler la menace d’extinction qui plane sur de nombreuses espèces décimées par la surpêche. Deux ans après ce premier voyage dans les eaux turquoise, Cyrielle, Jérôme, Armel et Benjamin sont partis moins loin. La raison principale est sanitaire. Avec l’épidémie de Covid-19, les voyages étaient trop compliqués. « On a aussi beaucoup d’associations françaises qui nous avaient contactés et qui voulaient nous amener dans des spots français. On a saisi l’opportunité », raconte le Brestois Jérôme Bourdillon.

Pendant toute l’année 2021, le quatuor de plongeurs s’est organisé plusieurs virées dans la Méditerranée pour nager au large de la Ciotat ou de Montpellier. Mais c’est au large des côtes bretonnes qu’il a le plus souvent observé les fameux requins. « C’est très peu connu ici. En Bretagne, personne ne se dit qu’il y a un cousin du grand requin blanc (le requin-taupe) qui nage à 50 mètres du bord », assure Benjamin Lair. Pour les filmer, les quatre amis ont pourtant bien galéré. « On a passé des journées entières dans l’eau à se cailler, sans rien voir à trois mètres. Il nous a fallu de la patience, on n’y croyait plus », poursuit le Lorientais. Mais la récompense en valait la peine. « Quand tu vois un requin-taupe à deux mètres de toi, qui reste là, tout près, c’est magique ».

« C’est rarissime de pouvoir filmer des requins »

Au fil de leur trip français, les jeunes aventuriers ont croisé le chemin de roussettes et d’émissoles dans la rade de Brest, d’un requin-taupe au large des Côtes d’Armor ou d’un peau bleue au large de Lorient. Ils ont aussi traqué le requin-pèlerin jusqu’en Écosse mais sans trouver l’ombre du deuxième plus grand poisson du monde. A la place, les Lords of the ocean ont fait la connaissance d’une espèce beaucoup plus rare, considérée comme en danger critique d’extinction par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). « C’est rarissime de pouvoir filmer des requins hâ comme on a pu le faire. On a déjà prévu d’y retourner », prévient Jérôme Bourdillon. « On a compris pourquoi on ne les voyait pas. C’est parce qu’ils avaient peur des bulles des bouteilles », raconte Benjamin Lair. Il a alors fallu opter pour des sessions d’apnée. « Il fallait descendre à 10 ou 12 mètres de fond, dans le courant. On restait une minute trente pas plus ». Au large du Mexique, ces excellents plongeurs descendaient parfois jusqu’à 30 mètres de profondeur, passant jusqu’à 2 minutes 30 sans respirer.

A l’heure de diffuser la deuxième saison de leurs aventures, Cyrielle, Jérôme, Armel et Benjamin gardent en tête leur rêve ultime. Nager sans cage aux côtés du grand requin blanc afin de poursuivre leur mission d’éducation et prouver que les requins ne sont pas des mangeurs d’hommes et qu’il est important de les protéger.

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