Le masque africain, mis aux enchères samedi à Montpellier (Hérault), a été adjugé à 5,25 millions d’euros. Le prix de cet objet du XIXe siècle, qui était estimé entre 400.000 et 500.000 euros, n’est pas très loin du record de 5,9 millions d’euros atteint en 2006 par un autre masque Fang, dont l’esthétique a inspiré Modigliani ou Picasso.

Depuis près d’une centaine d’années, ce masque, issu de l’art traditionnel du Gabon, dormait dans un grenier, non loin de Montpellier. « Il était conservé avec les affaires militaires du grand-père, il n’a jamais bougé », confiait vendredi le commissaire-priseur Bertrand de Latour. Selon l’hôtel des ventes, cet objet a été acquis au Gabon entre 1917 et 1918 et rapporté par un gouverneur, dans la maison familiale, dans les années 1920.

« On va porter plainte »

La vente a été marquée par des protestations de la communauté gabonaise, qui a réclamé sa « restitution » à son pays d’origine. « Le voleur doit être pris avec l’objet volé. Il s’agit d’un recel », s’est exclamé un homme, à l’hôtel des ventes de Montpellier, samedi. « On va porter plainte. Nos ancêtres, mes ancêtres, de la communauté Fang, on va récupérer cet objet », un « bien mal acquis colonial », a-t-il ajouté.

Le commissaire-priseur, Jean-Christophe Giuseppi, lui a répondu que la vente se faisait « en toute légalité, dans l’état actuel de [ses] informations ». 

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