Crimes de guerre en Ukraine: l’Europe en quête de preuves
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Des personnes dans un wagon de métro, dans une station servant d’abri contre les bombes, alors que les attaques russes se poursuivent à Kharkiv, en Ukraine, le vendredi 25 mars 2022. AP - Felipe DanaPar : Léa-Lisa Westerhoff Suivre
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Alors que la guerre fait rage depuis plus d'un mois, la justice est à pied d'œuvre pour rassembler des preuves de crimes de guerre. Tirs d'artillerie sur des quartiers résidentiels, attaque d'un hôpital, d'une maternité, chaque jour des accusations de violations des lois de la guerre visent l'armée russe. L'enjeu désormais c'est de les documenter.
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La semaine dernière, l'organe judiciaire européen, Eurojust, a donc réunis des ministres européens de la Justice et décidé de créer une équipe d'enquête commune pour centraliser ces preuves de crimes commis en Ukraine, et pouvoir, à terme, poursuivre les auteurs. Stéphanie Maupas à la Haye.
Comment restaurer la confiance des citoyens dans la justice ?
Cette question est particulièrement d'actualité en Albanie tant ce petit pays des Balkans est miné par une corruption endémique et par le clientélisme. En 2016, les États-Unis et l’Europe y ont imposé une réforme radicale du système judiciaire local, avec pour résultat, 7 ans plus tard : plus de la moitié des magistrats démis de leurs fonctions. Ce qui n'est pas sans poser de nouveaux problèmes parmi lesquels le ralentissement de l'appareil judiciaire et une défiance vis à vis de l'institution qui ne baisse pas. Le reportage de Louis Seiller.
En Turquie, c'est le droit du travail qui est malmené. La Confédération syndicale internationale vient de classer la Turquie parmi les 10 pires pays au monde pour les travailleurs. En cause : des pratiques antisyndicales comme le licenciement de salariés ayant tenté de s'organiser en syndicat. La pratique est courante, surtout dans le secteur privé alors que les effets de la pandémie et de l’inflation record entraînent une chute du pouvoir d’achat pour l’immense majorité des Turcs. Le reportage d'Anne Andlauer à Istanbul.
Avant l'invasion de l'Ukraine, alors même que les Russes occupaient la Crimée et se battaient dans le Donbass, il était bon ton, dans certains partis politiques, d'afficher son admiration pour Vladimir Poutine. Mais depuis un mois et la guerre en Ukraine : changement radical. Beaucoup de personnalités politiques font marche arrière quitte à se dédire complètement. On l'a vu pendant la campagne présidentielle en France, mais aussi dans d’autres pays européens. C’est l’œil européen de Franceline Beretti.
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