• Le nombre de contaminations au Covid-19 continue de progresser en Île-de-France avec notamment la présence du variant Omicron BA2.
  • Pour le moment, cette progression ne touche pas encore les services de soins critiques et de réanimation des hôpitaux selon Santé publique France.
  • Baisse de vigilance, arrêt du port du masque, retours à l’école et au travail, beaucoup de raisons pourraient expliquer cette nouvelle vague.

Et si c’était le début d’une sixième vague ? Le nombre de cas positifs au Covid-19 continue de progresser un peu partout dans le pays. Et la région Île-de-France n’est pas épargnée. Cas positifs, hospitalisations, tendances, on fait le point.

Le constat est sans appel. Depuis les vacances d’hiver, les chiffres du coronavirus sont repartis à la hausse et la tendance se poursuit à Paris et en Île-de-France. Selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France, le 24 mars dernier, 84.749 cas positifs ont été enregistrés durant la semaine du 14 au 20 mars. C’est 33.802 cas de plus que la semaine précédente.

Hausse des contaminations, baisse des hospitalisations en soins critiques

Cette augmentation se retrouve dans toutes les données mesurées par l’institut. La même semaine, le taux de positivité est monté à 19,3 %, contre 14,3 % une semaine auparavant, et le taux d’incidence a progressé de 415 à 690 pour 100.000 habitants, en sept jours. Comme pour toutes les vagues précédentes, cette progression se traduit sur les hôpitaux. Le 20 mars dernier, 727 personnes étaient hospitalisées pour Covid-19 dans la région, soit 14 de plus que la semaine précédente.

Seule « bonne » nouvelle, le nouveau sous-variant Omicron, nommé BA2, plus contagieux que la première version et désormais majoritaire ne semble pas plus dangereux puisque le nombre de nouvelles admissions en soins critiques a baissé à 87, alors qu’il était à 117 sept jours avant, et même 154 deux semaines auparavant. Même constat pour le nombre de décès à l’hôpital pour cause de Covid-19, de 92 au 13 mars, ils n’étaient « que » de 57 le 20 mars.

Le nombre de tests explose

La situation n’est pas uniforme sur toute la région. Si le taux d’occupation des lits en réanimation est le même dans tous les départements, Les Hauts-de-Seine et Paris montrent un taux d’incidence supérieur aux autres au 24 mars avec respectivement 1.383,3 et 1.359,2 cas pour 100.000 habitants. Ils devancent ainsi les Yvelines (1.217,7), l’Essonne (1.034,7), le Val-de-Marne (1.011), la Seine-et-Marne (978,5), le Val-d’Oise (882,6) et enfin, la Seine-Saint-Denis (585,9).

La hausse continue de cas de contamination se traduit également dans les officines. Selon plusieurs pharmaciens interrogés par nos soins, une vague se fait ressentir. « Le nombre de tests explose, les positifs avec. On recommence à être débordés », se désespère David, pharmacien dans le 14e arrondissement de Paris. Et les chiffres de Santé publique France confirment cette impression. Le 23 mars dernier, 112.587 tests ont été réalisés en Île-de-France. Il n’y en avait que 78.985 le 18 mars et 64.429 le 11 mars. Fatigué mais pas surpris, David regrette l’abandon des gestes barrières et le manque de vigilance : « Je vois partout des gens sans masques, dans des lieux clos où les gens s’agglutinent comme les magasins ou même les salles de spectacle. Il ne faut pas être étonné. On dirait que le virus n’existe plus. »

Du relâchement sur les gestes barrières

Nouveau variant ? Retour à l’école et au bureau ? Fin du port du masque obligatoire ? Difficile de savoir exactement l’importance exacte de chacun de ces éléments pour justifier la nouvelle hausse. Contactée par 20 Minutes, la Caisse nationale de l’Assurance Maladie assure qu’il est trop tôt pour tirer une conclusion des données d’arrêts maladie. Mais l’employé d’une CPAM d’Île-de-France confirme voir les demandes augmenter « significativement » depuis une semaine.

Des propos qui semblent confirmer le constat de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) qui alertait sur la levée « trop brutale » des mesures de restriction, ou de l’épidémiologiste Yves Buisson qui, chez nos confrères de France Info, encourage les personnes à risque à poursuivre le port du masque, regrettant que la levée du port du masque obligatoire en intérieur se soit « incontestablement » faite trop tôt.

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