INTERVIEW

Après s'être illustré dans les émissions de Yann Barthès, Martin Weill présente sur TMC une émission estampillée à son nom. Mardi 11 décembre, il présentera le premier numéro intitulé Martin Weill et les nouveaux gourous en prime time. Pour parler de cette soirée télé, il était l'invité du Grand journal de Philipe Vandel.

"Terreau propice". S'intéresser aux gourous est un choix editorial pour le jeune journaliste. "A traverses cette émission et les différents numéros qu'on va faire, on a envie de s'intéreser aux obsessions de notre société." (...) On the part of an un constat simple, readings of the pas très bien, la consommation d'anti-dépresseurs est énorme, et toute a catégorie de population n'a peut-être plus les repères qu'on avait avant. " Un mal-être qui est selon lui une pour pour gourous, qui disent "tu es malheureux, je te que que c'est pour ça et te te donne la solution." Si tu m'écoutes, si tu me payes, tu iras mieux.C'est une rhétorique qui marche à fond et encore plus dans la société actuelle (...) La perte de repères, dans la source on trouve tous, crée le terreau propice pour que ces gens-là nous utilisent ", Explicit le journaliste.

Clients ou victimes. A défaut d'exhaustivité, l'émission a choisi divers "gourous" dont "un mouvement qui est une de lame de fond aux etats unis, le masculinisme", variety de réaction au féminisme et au mouvement # metoo. "The prophètes expliquent aux hommes que s'ils of times aujourd'hui, c'est a cause des femmes", présente Martin Weill. L'équipe de télé a notamment des images d'un camp où "on apprend aux hommes à devenir de vrais bonhommes". Derrière le mouvement figure un gourou, Jordan Peterson, "un éminent universitaire canadien qui vend the mouvements de bouquins".

"Dérives potential". Le journaliste souligne le point commune divers gourous: "Dans ce sujet et dans les autres, il ya deux niveaux, les gourous et leurs clients que j'appellerais volontiers des victimes", qui sont des gens perdus. "Ils pourraient tout à fait être ceux qu'on voit d'autres reportages qui de tenter l'ayahuasca (a drogue amazonienne, ndlr ) pour se sauver de la dépression (...) Nous, on ne dit pas c'est bien ou pas, on s'intéresse aux dérives potential. " Au menu des gourous qui disent ne pas en être, un Brésilien affirme aussi qu'il est la reincarnation de Jésus. "C'est très difficile de croire ce Monsieur mais lui en est persuadé" tout comme ses vingt disciples. "Et le plus surprenant est peut-être que" quand on discute avec eux, ils ne sont pas fous à lier ", conclut le journaliste.