Jacques Serais, édité par Nathanaël Bentura 08h28, le 28 mars 2022, modifié à 08h28, le 28 mars 2022

S'il est réélu le 24 avril prochain, Emmanuel Macron a déjà une idée très précise de ce qu'il veut pour son gouvernement. Fini les gouvernements pléthoriques, le président sortant ne souhaite que quinze ministres et aucun secrétaire d'État. À l'heure actuelle, le gouvernement du candidat compte 41 postes, en plus de celui de Premier ministre.

Le président-candidat se voit déjà en haut de l'affiche du second tour. D'ailleurs, s'il est réélu le 24 avril prochain, Emmanuel Macron a déjà une idée très précise de son gouvernement, selon des précisions de son entourage à Europe 1. Il veut mettre fin aux gouvernements à rallonge, comme ça a pu être le cas durant son quinquennat. À l'heure actuelle, celui de Jean Castex compte 16 ministres, 15 ministres délégués et pas moins de dix secrétaires d'État. 41 postes au total, en plus de celui de Premier ministre.

15 ministres seulement

Alors que la campagne électorale du président sortant démarre officiellement ce lundi, Emmanuel Macron a confié à des proches vouloir 15 ministres en fonction et pas un de plus. En cas de réélection, il n'y aura ni secrétaires d'État, ni ministres délégués.

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En revanche, le candidat projette de confier des missions très précises, avec un objectif et une date de fin sur certaines thématiques. Ce sont des sortes de hauts commissariats sur la réforme des retraites, par exemple, mais aussi sur des projets plus transversaux tels que la reconstruction de Notre-Dame de Paris.

Un projet périlleux

Pour expliquer la démarche d'Emmanuel Macron, un proche du président a confié à Europe 1 que "le général Georgelin, actuellement à la tête de l'établissement public chargé de la restauration de la cathédrale, aurait tout à fait pu être nommé haut commissaire". Pourtant, ce souhait du candidat Macron s'annonce périlleux.

Lui, qui a compté ces dernières semaines des ralliements de gauche et de droite, devra aussi tout faire pour contenter chaque sensibilité en termes de postes attribués, afin de ne pas risquer de voir apparaître des dissensions dès le lendemain de la nomination de son éventuel futur gouvernement.