Illustration d'une soirée en discothèque. — 453169 / Pixabay

Après l’épisode ce week-end du gîte transformé en discothèque dans le petit village du Burgaud, au nord-ouest de Ville rose, en pleine nouvelle vague de Covid-19​, la procédure judiciaire s’accélère. Le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzeari, indique ce mardi soir que les deux organisateurs présumés de cette grosse soirée – payante et à laquelle certains fêtards se sont déplacés depuis Paris – ont été mis en examen et sont désormais visés par une information judiciaire.

Cette dernière a été ouverte pour des chefs de poursuite dont la liste est longue comme une nuit sans sommeil : « Travail dissimulé aggravé par dissimulation d’activité et de salariés, recel de vol, dégradation volontaire grave du bien d’autrui, exposition d’autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures par violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence de sécurité imposée par la loi ou le règlement et organisation d’une réunion interdite dans une circonscription territoriale en état d’urgence sanitaire et devant faire face à l’épidémie de Covid 19 », égrène le magistrat.

Un des organisateurs en détention provisoire

Dominique Alzeari ajoute que les suspects « ont convenu a minima de la matérialité des faits qui leur sont imputés ». Et, étant donné « la gravité objective des faits », il a requis leur placement en détention provisoire. Plus tard dans la soirée mardi, l'un des organisateurs a été placé en détention provisoire.

La fête, pour laquelle les invitations ont été lancées sur Snapchat, a réuni plus d’une centaine de personnes dont la plupart se sont affranchies des gestes barrière. Pour louer le gîte, les organisateurs se sont fait passer auprès de la propriétaire pour des influenceurs préparant un tournage.

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