France: les indépendantistes demandent un troisième référendum en Nouvelle-Calédonie

Un 3e référendum est prévu par l'accord de Nouméa, le compromis qui balise la décolonisation de l'archipel. RFI / Julien Chavanne

Texte par : RFI Suivre

3 mn

En Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes demandent officiellement à l'État français l'organisation d'un 3e référendum, après deux échecs successifs. Le prochain scrutin pourrait se tenir en septembre 2022. Les choses s'accélèrent alors que le gouvernement a convié les acteurs politiques à Paris fin mai.

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L'invitation à venir dans l'Hexagone a tout bousculé. Moins de 24 heures après l'envoi d'une lettre de Jean Castex et de l'interview dans la presse locale de son ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, les indépendantistes ont pris la balle au bond et parlent d'une seule voix, alors qu'ils ne se sont toujours pas mis d'accord pour choisir le nouveau président du gouvernement.

🔴 Le @gouvernementFR a invité les acteurs politiques calédoniens à Paris du 25 mai au 3 juin pour parler de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Il nous revient d’envisager les conséquences du oui et du non à l’indépendance. Ce sera un moment de vérité.https://t.co/HNZajf35DP

— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) April 7, 2021

Le FLNKS, l'UNI et l'UC vont envoyer un courrier au représentant de l'État en Nouvelle-Calédonie pour demander la tenue d'un nouveau référendum en septembre 2022.

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Leur démarche a toutes les chances d'aboutir. Un 3e référendum est prévu par l'accord de Nouméa, le compromis qui balise la décolonisation de l'archipel. Et puis, les indépendantistes ont le nombre d'élus suffisants au Congrès calédonien pour lancer la procédure.

À Paris, le gouvernement « prend acte ». Le ministre des Outre-mer s'engage à organiser ce référendum avant octobre 2022. Mais l'entourage de Sébastien Lecornu insiste : « Il faudra d'abord parler des conséquences du oui et du non ». La venue des acteurs politiques calédoniens dans la capitale fin mai va permettre d'avoir une « vraie négociation », espère ce conseiller.

► À lire aussi : Nouvelle-Calédonie: quel avenir politique?

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