Hatem Ben Arfa, striker of the Girondins de Bordeaux.

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ROMAIN PERROCHEAU / AFP

  • The Girondins de Bordeaux travel to Lille this Sunday (5 p.m.) on the occasion of the 14th day of Ligue 1.

  • Very good on the field since his arrival, Hatem Ben Arfa has integrated perfectly into his new team.

  • Its impact is not limited to the field, it is today an entire club that benefits from its notoriety.

La « hype » est totale. Joueurs, entraîneurs, supporteurs… Tout le monde n’a d’yeux que pour Hatem Ben Arfa aux Girondins de Bordeaux depuis son arrivée au château du Haillan, le 6 octobre dernier. L’opération séduction bat son plein. Pas loin d’être attendu comme le Messie dans un club au bord de l’implosion ces derniers mois, le milieu offensif répond pour le moment aux attentes.

Mais finalement, ce n’est pas vraiment une surprise. Son talent est connu et reconnu de tous. Et Hatem Ben Arfa est un habitué des débuts tambour battant. C’est souvent sur le moyen et surtout le long terme que ça coince avec lui. Alors les Bordelais comptent bien encore en profiter ce dimanche (17h) lors de leur périlleux déplacement à Lille.

  • Un leader technique sur le terrain

Les supporteurs bordelais commençaient sérieusement à désespérer. Depuis le départ du Brésilien Malcom, ils se demandaient bien quand ils allaient enfin revoir un joueur capable d’exploits personnels sous le maillot des Marine et Blanc. Hatem Ben Arfa est venu combler ce manque à l’image de ses buts contre Rennes et Brest : « Même si on n’est pas au stade, ça fait un bien fou de voir enfin un joueur prendre le ballon, éliminer un, deux, trois joueurs par des dribbles et tenter des choses. On n’avait que Samuel Kalu qui essayait parfois mais là, c’est le niveau au-dessus », avoue Nicolas.

OM-Bordeaux : « Un beau mariage », le couple Ben Arfa-Gasset peut-il marcher aux Girondins ? https://t.co/UtCL0Ou5of via @20minutesBord pic.twitter.com/Sha3cglObi

Au-delà de ses « grigris », l’ancien international français est devenu le leader technique de cette équipe en étant impliqué sur six des sept derniers buts inscrits par Bordeaux. « On voit bien qu’ils le recherchent tout le temps sur le terrain », notait Olivier Dall’Oglio, l’entraîneur du Stade Brestois, dimanche dernier. Si son homologue bordelais, Jean-Louis Gasset, ne voulait pas en faire son « joueur-clé » il y a quelques semaines, il reconnaît aujourd’hui que son joueur est totalement « libre et que l’équipe doit s’organiser en fonction de là où il est [sur le terrain]. C’est difficile parfois de faire comprendre cela aux joueurs mais tout le monde le fait. » Tout ça en réfutant une quelconque « dépendance » à Hatem Ben Arfa.

  • Un vent de fraîcheur dans le vestiaire

Il n’est pas le premier à le dire et sûrement pas le dernier. Mais quand on lui parle du joueur, c’est la première chose qui vient à l’esprit de ce membre du staff des Girondins : « Il n’est du tout celui dont on a l’image publique ! » « C’est quelqu’un de souriant, d’abordable, de poli et surtout très discret dans le vestiaire », ajoute-t-il. Loin donc de l’image de star et de tête à claque.

Hatem Ben Arfa semble surtout avoir amené un vent de fraîcheur dans un vestiaire où l’ambiance était devenue morose au fil des crises traversées par le club. A l’image de sa prise de paroles très forte avant le déplacement à Rennes il y a un mois. L’un de ses coéquipiers avoue à

20 Minutes

être bluffé « par sa capacité à s’adapter » :

C’est une très bonne personne. Il parle beaucoup avec tout le monde, il rigole pas mal. Il est avec nous seulement depuis deux mois et pourtant, j’ai l’impression qu’il est là depuis très longtemps. »

Il faut dire que le milieu offensif connaissait déjà de nombreux joueurs de l’effectif (Costil, Koscielny, Briand, Adli…) avant de rallier la Gironde.

  • Une vitrine pour le club

Ses performances sportives sont aussi une aubaine pour tout le club. Hatem Ben Arfa est bien plus qu’un joueur de football. « Comme un Costil ou un Koscielny, il a une grande communauté qui le suit, rappelle Pierre le Social Media Manager des Girondins, il garde une très belle cote notamment en Angleterre, on a pu le remarquer au moment de son arrivée. » Le

Guardian

lui a d’ailleurs récemment consacré un papier après son très bon match face au PSG. Cela devait faire des années qu’on n’avait pas parlé des Girondins dans le célèbre journal britannique.

Si la direction du club n’a pas donné de consignes particulières pour mettre en avant le joueur au quotidien et que les résultats sont un peu meilleurs (trois matchs sans défaite en L1), Pierre note que « s’il y a victoire avec un but de Ben Arfa, cela fait forcément un peu plus réagir » les supporteurs. Rien que pour lui certains allument la TV. Pour l’instant, le club ne peut pas profiter de son impact sur la billetterie avec les matchs à huis clos mais les ventes de maillot illustre bien celui-ci au niveau économique : 165 maillots Ben Arfa sur 247 vendus en octobre et 109 sur 192 en novembre. A lui tout seul, il représente plus de 50 % des ventes. Oui, oui, la « hype » est bien totale.

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