Le président des États-Unis s'apprête à sonner le départ des troupes américaines d'Afghanistan. Joe Biden doit marteler, mercredi 14 avril dans un discours très attendu, que "l'heure est venue de mettre fin à la plus longue guerre de l'Amérique" et de "ramener les troupes américaines à la maison".

"Nous continuerons à soutenir le gouvernement afghan" mais "nous n'allons pas rester engagés militairement en Afghanistan", doit-il déclarer, selon des extraits de son discours distribués à la presse. Toutefois, "notre travail diplomatique et humanitaire va continuer" dans le pays, doit-il souligner.

En Afghanistan, les réactions ne se sont pas fait attendre. Le président Ashraf Ghani a dit avoir parlé mercredi avec son homologue américain du retrait total des soldats américains d'ici début septembre. Il a assuré "respecter" cette décision.

Les forces de sécurité afghanes "sont pleinement capables de défendre leur peuple et leur pays, ce qu'elles font depuis le début", a-t-il déclaré dans un tweet après cette conversation téléphonique. "Nous allons travailler avec nos partenaires américains pour assurer une transition en douceur", a-t-il ajouté.

Un départ des troupes d'ici le 11 septembre

Joe Biden doit annoncer le départ de tous les soldats américains d'Afghanistan d'ici le 11 septembre, date du 20e anniversaire des attentats de 2001 aux États-Unis. Ces attaques terroristes avaient provoqué l'intervention militaire américaine.

"Je suis le quatrième président américain à gérer la présence militaire américaine en Afghanistan (...), je ne transmettrai pas cette responsabilité à un cinquième", doit-il prévenir. "Nous ne pouvons pas continuer ce cycle et prolonger ou renforcer notre présence militaire en Afghanistan dans l'espoir de créer les conditions idéales pour un retrait."

Les États-Unis étaient intervenus en Afghanistan il y a près de 20 ans, dans la foulée des attentats contre les tours jumelles de New York et le Pentagone. Ils ont chassé du pouvoir à Kaboul les Taliban, accusés d'avoir accueilli Oussama ben Laden et sa nébuleuse jihadiste Al-Qaïda responsable des attentats, mais se sont ensuite enlisés.

Avec AFP

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